L’internationalisation de la recherche scientifique n’a jamais été aussi forte : conquête spatiale, accélérateurs de particules, climat, santé globale…
Partout, les besoins en coopération des Etats s’étendent et les échanges se multiplient. De plus en plus, les scientifiques se trouvent au contact des diplomates et ainsi capables d’influencer les décisions politiques et les relations internationales.
La diplomatie scientifique se situe au croisement de deux cultures : celle de la diplomatie (la mise en œuvre de la politique étrangère d’un pays par les voies privilégiées du dialogue et de la négociation) et celle de la science (entendue au sens large comme l’activité de recherche, toutes disciplines confondues, et l’accumulation des savoirs qui en résulte).
En ces temps où les moyens traditionnels de négociation ne suffisent plus, les échanges scientifiques et les projets de recherche internationaux peuvent-ils réellement représenter des outils de soft power pour les Etats ? Dans quelle mesure ont-ils intégré le concept émergent de diplomatie scientifique dans leur stratégie d’influence ?
avec
Clélia CHEVRIER-KOLACKO,
Sous-directrice à l’enseignement supérieur et à la recherche,
Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Patrick NEDELLEC,
Directeur des relations internationales du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique).
Pierre-Bruno RUFFINI,
Professeur à la faculté des affaires internationales de l’université du Havre,
spécialiste de la diplomatie scientifique.
Louisa ZANOUN,
Conseillère Sciences et Innovation,
Ambassade du Royaume-Uni en France.
INSCRIPTION OBLIGATOIRE :
http://www.anaj-ihedn.org/les-sciences-au-service-de-laction-diplomatique/
0 Commentaire Soyez le premier à réagir