Après Cavalli, Vivaldi et Rameau, Jérôme Correas propose à Sandrine Piau d’explorer les héroïnes “ sombres” de Haendel, celles dont la vision de l’amour, modifiée par l’expérience de la vie, n’est plus idéalisée. Ces héroïnes parviennent-elles pour autant à ne plus tomber dans ses pièges? C’est ici l’occasion pour Sandrine d’aborder des rôles plus tourmentés, tels Alcina, Cleopatra ou Armida, femmes de pouvoir et d’expérience très différentes des jeunes premières de ses débuts.
Les Paladins proposent une recherche sur les rapports entre théâtralité et virtuosité, entre violence et délicatesse des sentiments, magnifiquement exprimés par un compositeur spécialiste des émotions féminines.
Héroïnes aussi fortes que fragiles, humaines, redoutables, et toujours victimes de l’amour.
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